A Voir / A Faire
La première trace écrite attestant de l'existence de la ville remonte à l'époque gauloise, dès 52 avant J.-C. (Melodunum). Savinien et Saint Aspais prêchent l'évangile à Melun dès le IIIe siècle. Son nom moderne date du VIe siècle et vient du latin Metlosedum. Clovis élève Melun au rang de duché. La ville connaît alors un renouveau. Sa richesse engendre quelques malheurs tels les raids normands qui touchent cruellement la ville. Citons ici pour exemple les raids de 852 et de 886.
En 991, avec la complicité du vicomte de Melun (de), Eudes Ier de Blois s'empare de la ville qui appartenait à Bouchard le Vénérable, comte de Vendôme et de Melun depuis son mariage avec Élisabeth de Melun. Bouchard le Vénérable, étant un fidèle du roi de France, une alliance fut montée avec le roi de France, Hugues Capet, Foulque Nerra, gendre de Bouchard et Richard Ier de Normandie qui permit la reprise de la ville.
Les premiers rois capétiens résident souvent à Melun tandis que Melun se dote d'un château fort en pierre situé sur la pointe de l'île Saint-Etienne (celui-ci disparaitra définitivement vers 1833). Quand Abélard est chassé de Paris en 1102, c'est à Melun qu'il vient poursuivre son enseignement. Robert II, roi de France décède en 1031 dans le château de Melun et sa veuve Constance d'Arles, y meurt en 1032. Les trois quartiers de la ville sont alors fortifiés à la fin du XIIe siècle : Saint-Aspais au nord, l'île Saint-Étienne au centre et Saint-Ambroise au sud. Les fortifications disparaitront totalement au cours du XIXème siècle.
Au Moyen Âge, Melun est le siège d'une châtellenie. En 1420, Melun soutient un siège mémorable devant les Anglais et les Bourguignons. Malgré une résistance acharnée, la famine cause finalement la chute de la ville. La ville en tire d'ailleurs sa devise :Fides muris usque ad mures (en français :Fidèles aux murs jusqu'à manger des rats).
Le département de Seine-et-Marne est formé le 4 mars 1790 par assemblage de parties de l'Île-de-France, de la Brie, de la Champagne et du Gâtinais. Melun devient sa préfecture. Les ponts sur la Seine sont reconstruits dans la seconde moitié du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe.En 1944 la ville est victime d'un bombardement de représailles allemand. De nombreuses maisons sont détruites. L'église Saint-Aspais est très gravement endommagée : le clocher est incendié, la nef détruite, l'orgue soufflé.
Deux autres ponts et une pénétrante ont ensuite été réalisés dans les années 1970 pour permettre une meilleure circulation dans la ville de Melun.