A Voir / A Faire
Gourin vient de « Gorwraen » signifiant colline de Wraen ou Warhen, d’après le nom de l’échanson du roi Gradlon. Appelée « capitale des Montagnes Noires », il s’agit de la plus haute commune du Morbihan. Elle représente aussi la transition entre le pays vannetais et la Cornouaille dont elle fut la plus grande paroisse jusqu’à la Révolution. Dès le XIX ième siècle, la région gourinoise fût un important centre d’extraction de granite, de grès et surtout de schiste ardoisier. Avec l’arrivée du train en 1896, les carrières prirent un essor remarquable. Leur activité s’est maintenue jusqu’à ce jour, sauf pour les ardoisières qui furent abandonnées en 1962, autant pour des raisons techniques (difficultés d’exploitation) que concurrentielles (Espagne). La ligne Carhaix–Rosporden, fermée en 1967, a été aménagée en Voie Verte réservée aux déplacements non motorisés. L’histoire de Gourin se distingue aussi par une autre particularité : l’émigration d’une partie de sa population vers l’Amérique. Des conditions économiques difficiles ont incité ces Bretons à chercher du travail outre Atlantique dès la fin du 19ème siècle. Ce phénomène perdura jusqu’ en 1965. Dressée au centre ville, la statue de la Liberté visible à la belle saison en témoigne encore.