A Voir / A Faire
Préhistoire On trouve des traces de l’âge de pierre (4000 à 3000 av. J.-C.) à la Butte-aux-Cerfs, près du hameau de Trebrezan, qui fut certainement le centre d’un atelier rudimentaire de flèches, d’hameçons et de poignards de silex. À l’âge des métaux (1800 av. J.-C.), les environs du Petit Traict devinrent la «zone industrielle» de la Presqu’île : âge du bronze à Trebrezan et à Quifistre où ont été découverts des coins et des haches de ce métal, âge du fer au lieu-dit Les Forges, noyau primitif du village, situé alors près de la première chapelle Saint-Germain. Les centres industriels de Saint-Molf, buttes des Carpadoux et de Kervenel, Butte-aux-Cerfs et butte du Binguet sont-ils celtes ou gaulois ? Les archéologues n’ont pas encore tranché. Antiquité Des voies romaines sillonnent la commune : une petite voie romaine Saint-Lyphard–Piriac avec un embranchement vers Merquel et un autre vers Clis ; une grande voie dallée, véritable artère du pays, reliant la Vilaine à la Loire par Assérac et Guérande, passant par Trebrezan, Montpignac, La Motte, Malabri et Kerguenec21. Le village de Saint-Molf a été construit autour de l'église Saint Germain, évêque d'Auxerre, évangélisateur de la région entre 430 et 448. La tradition en fait le fondateur de l'église et de la paroisse, ce qui est cohérent avec les usages de l'époque. Moyen Âge Après la migration bretonne dans la région, la paroisse prend le nom de Saint Molf, qui est attesté au ixe siècle). Au xie siècle, une nouvelle église est construite sous le vocable de Saint Maidulphe ou Mendulphe (devenu Saint Molf) et l'ancienne église Saint Germain devient une chapelle annexe entourée du cimetière. La langue bretonne y fut parlée jusqu'au XVIII°. Période moderne Comme ses voisines de l'arrière pays nazairien, Saint-Molf s'est trouvée prise à la fin de la Seconde Guerre mondiale dans la Poche de Saint-Nazaire ce qui lui valut une prolongation de l'Occupation allemande de 9 mois de plus que le reste de la région (d'août 1944 au 11 mai 1945)